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Agriculture Biologique
Agriculture Biologique
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11 mars 2009

I) Le Bio

1)Historique

En 1924: Des agriculteurs inquiets des effets néfastes de la fertilisation chimique interpellent Rudolf Steiner qui proposa lors d'une conférence les base de l'agriculture biodynamique

En 1978, la Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique (FNAB) est mise en place.

En 1981, on reconnaît officiellement l’agriculture biologique en France.

En 1991, la Communauté Européenne donne un cadre légal à l’appellation « agriculture biologique ».

En 1992, la nouvelle PAC intègre des aides à l’agriculture biologique et le cahier des charges de la production végétale biologique est mise en œuvre.

En 1993, la certification des produits issus de l’agriculture biologique est créée reconnue par le logo (AB).

En 2000, le programme « Agriculture biologique » lancé par l’INRA est conduit dans une approche « partenariale », c'est-à-dire que la conception et le suivi des projets locaux, régionaux ou nationaux sont conduits en partenariat avec les professionnels. 28 projets de recherche soutenus depuis 2000 (850 000€ engagés).

En 2004, de nouvelles réglementations sont mises en place au niveau européen.

En 2007, l’Etat français crée le Grenelle de l’environnement.

La destruction des écosystèmes, la pollution des nappes phréatiques, les scandales relatifs à la crise de la vache folle (ESB), à la dioxine, la controverse autour des OGM et même du clonage font élever l’agriculture biologique d’un simple mouvement de société à un véritable mode de production

2) Sur le plan environnemental

Le temps et l’expérience de ce type d’agriculture ont permis de révéler les limites du modèle. En effet, les pratiques très intensives et la mauvaise gestion des ressources naturelles ont pour effet la dégradation des produits dans l’environnement. Pour obtenir un accroissement rapide de la productivité agricole, les processus d’irrigation ainsi que les fertilisants sont les plus efficaces.

Cependant, des systèmes d’irrigation inadaptés ou une exploitation intensive des nappes souterraines ont des effets négatifs au point que cette eau n’est plus utilisable pour la culture. De plus, l’eau est une ressource de plus en plus rare, qui n’est pas exploitée efficacement par les cultures, dans la plupart des cas. Par ailleurs, l’utilisation intensive de fertilisants chimiques provoque à long terme la perte de matière organique dans les sols qui rend difficile la conservation de l’humidité. Dans ce ca, cette utilisation intensive ne se traduit pas par de meilleurs rendements mais par une augmentation des coûts (liée à l’appauvrissement des sols notamment). L’usage de produits agrochimiques participe à l’augmentation de la productivité, mais a un risque de créer des problèmes environnementaux et sanitaires importants. En plus, des études ont montré qu’une application continue de ces produits, réduit leur efficacité.

Actuellement, plusieurs recherches ont permis de mettre en évidence les effets plus ou moins irréversibles provoqués par une pratique prolongée du système de production de l’agriculture conventionnelle. Les Etats souhaitent améliorer les performances environnementales de l’agriculture par leurs politiques d’action mais ils éprouvent des difficultés à les mener de manière efficaces. Il est difficile de mesurer et d’identifier les réelles avancées de ces politiques car les effets ne se manifestent qu’à long terme. On ne peut donc pas déterminer ni la nature ni l’ampleur des performances environnementales de manière claire. Tout l’enjeu est de savoir pourquoi cette activité n’a pas sue réellement satisfaire cette demande jusque là. Le lien entre ce système de production et les résultats environnementaux existe mais n’est pas encore bien intégré par la population.

3) La certification

Les performances de l’agriculture en matière d’environnement sont mitigées et varient d’un pays à un autre. En effet, en France, par exemple, depuis le début des années soixante, les gains de productivité ont été très élevés, de 4.4% dans ce secteur par an en moyenne. De nombreux facteurs ont joué : la mécanisation s’est généralisée, le recours aux engrais et au pesticides d’est développé, la génétique animale a progressé, la taille moyenne des exploitations a augmenté, les plus petites d’entre elles ont presque disparu.

a. Le label biologique

Le label  bio  est représenté par un logo (reconnaissable par son logo vert et blanc en France, noté « AB ») qui est délivré sur une demande d’agrément à partir d’un cahier des charges qui définit précisément les règles permettant d’être certifié. Par la suite les organismes certificateurs se chargent de la certification : Aclave, Agrocert, Ecocert.

Un label est un « signe apposé sur l’emballage d’un produit qui avise le consommateur que le produit respecte un ensemble de critères définis dans un cahier des charges ». L’application des critères du cahier des charges est contrôlée par un organisme indépendant de certification qui est reconnu par l’Etat. En d’autre terme, un label est à la fois une garantie pour le consommateur et aussi un réel engagement du producteur. En effet, c’est un échange, le producteur doit accepter les contrôles imposés et en retour il bénéficie de la notoriété et de la protection du label concerné. Un label « bio », c’est donc une sorte de certificat figurant sur l’emballage qui indique que le produit a été cultivé, fabriqué et conditionné selon des normes dites «  biologique » respectueuses de l’environnement et de l’homme.

b. Quelles garanties offre-t-il ?

La Fédération Nationale d’Agriculture Biologique (FNAB) des régions de France est un organisme professionnel à un but syndical créé en 1978.

Elle rassemble les groupements régionaux d’agrobiologistes français, elle a pour objectif la défense et la représentation des agriculteurs biologiques.

La FNAB est partenaire du Ministère de l’Agriculture dans le cadre du Plan Pluriannuel de développement de l’Agriculture Biologique et du Ministère de l’Ecologie. Elle travaille également avec les autres Ministères et institutions publiques, l’Agence Bio, les organisations professionnelles agricoles, les organisations européennes et mondiales de l’agriculture biologique (IFOAM). D’après cet organisme, le label garantit les éléments suivants selon les catégories de produits

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