III) Avenir et atout du bio
1-Atouts économique
L’agriculture biologique a une production diversifiée ce qui permet de réaliser des économies. Des études montre la différence entre les agriculture en mode de conversation ( passage progressif de l’agriculture conventionnelle à l’agriculture biologique ) et la période de croisière.
La production biologique est efficace pour trois raisons suivantes:
-elle mobilise davantage des ressources du capital (sol) et du facteur naturel ( plantes animaux)
-elle favorise le travail familial
-elle utilise moins le capital technique acheté et le capital financier
Cependant la production biologique n’est pas toujours efficace car les rendements sont inférieur comparés aux autre type d’agriculture mais cela est largement compensé par le prix des ventes.’arrivé des grandes surfaces dans la filière bio bouleverse le secteur.’une tendance a la baisse de la qualité a cause de l’industrialisation du secteur. Les agriculteur redoutent la perte de leur maîtrise de sa distribution avec la hausse des volumes. Pour certaine grande surface qui n’ont qu’une optique lucrative, ce secteur porteur constitue une garantie. Ces distributeurs utilisent le bio comme des produit marketing. L’objectif qui est de mettre le bio à portée de tous, mais cela provoque une pression sur les prix (comme la subit l’agriculture conventionnelle). Ce conflits des prix signifie une augmentation des rendements, une baisse de la main d’œuvre et des salaires. Cependant le bio intensif et bio industrie est opposé au principes de ce marché et pose le problème de la survie des petites exploitations c’est-à-dire la quasi-totalité.
2)Le coût des produits biologiques est-il justifié ?
La majorité des Français trouve que les produits biologiques sont cher . En réalité , cela est vrai , les produits biologiques sont globalement plus cher que ceux de l’agriculture conventionnelle . Une étude a été réalisée par soixante millions de consommateurs en 2003 expliquant ce que ces coût recouvrent . L’ étude a été menée également auprès de magasins spécialisé (Biocoop , Naturalia ) , de la grande distribution comme Carrefour et dans certains marchés biologiques.’étude a constaté que des tomates en grappes sont vendues 4.95euros par kg dans un marché biologique conte 14.80sur un marché conventionnel . Inversement , les carottes peuvent être deux fois plus cher en <<bio>> . Pour la production de fruits et de légumes , la saison est un facteur important dans les variations de prix . Le principal surcoût se situe au niveau de la production. Effectivement , la main d’œuvre représente 60% du coût de production avec le désherbage , les récoltes manuelles et la protection des culture ce qui provoque un coût supplémentaire par rapport aux monocultures . Les semences biologiques valent dans la plupart des cas le double de celles conventionnelles . Par ailleurs, le semis s’effectue de manière plus espacée pour éviter que les plantes ne se transmettent des maladies .
L’enquête a monté que les salades par exemples , restent en terre soixante quinze jours pour un rendement de doue salades par m² par rapport aux salades conventionnelles qui sont cueillies au bout de soixante jours pour quatorze salades par m² .le prix de ces produits varie selon le mode de distribution. ’acheteur notamment la fraîcheur du produit . Dans les magasins spécialisés la marge diminue parce qu’elle doit intégrer le coût du transport élevé . Les légumes biologiques vendues e, MGS restent chers malgré l’idée que les distributeurs peuvent revoir a la baisse . Dans les grandes surfaces , le prix doit recouvrir le suremballage qui est nécessaire pour certifier que le produit est <<bio>>.’enquête a monté que les salades par exemples , restent en terre soixante quinze jours pour un rendement de doue salades par m² par rapport aux salades conventionnelles qui sont cueillies au bout de soixante jours pour quatorze salades par m² .le prix de ces produits varie selon le mode de distribution.
En vente directe , la marge pour le producteur est élevée mais le prix prend en compte le service rendu à l’ acheteur notamment la fraîcheur du produit.’elle doit intégrer le coût du transport élevé . Les légumes biologiques vendues e, MGS restent chers malgré l’idée que les distributeurs peuvent revoir a la baisse .
Dans les grandes surfaces , le prix doit recouvrir le suremballage qui est nécessaire pour certifier que le produit est <<bio>>.
3- Avenir
A ce point de l’analyse , la comparaison agriculture conventionnelle avec celle biologique n’est plus essentielle , on se situe au - delà avec une prise en compte d’une agriculture qui s’inscrit dans un système global de développement durable . En effet , le développement de l’agriculture biologique prend en considération des enjeux de long terme au sein de l’activité agricole et donc participe a la problématique du développement durable . Le développement durable est un processus qui lie l’écologie , l’économique et le social . Il vise un développement respectueux des ressources naturelles et des écosystèmes , capable de garantir , l’efficacité économique tout en assurant une action contre la pauvreté , les inégalité et l’exclusion . Il constitue , en quelque sorte , une recherche de l’équité . Le terme de <<développement >> ne signifie pas croissance , c’est un processus au contraire qualificatif , certes dépendant de la croissance mais faisant référence à une transformation des structures de la société en vue d’améliorer le bien-être de l’ homme .Se situer dans une perspective de développement durable revient à élargir l’horizon spatial (bien-être de chacun dans n’importe quel pays ) et temporel ( sur du long terme faisant référence aux générations futures ) . Le développement durable renvie également à une démarche global , il consiste à prendre en compte toutes les relations existantes entre des systèmes .L’analyse des interactions entre ces différents éléments permet d’appréhender le fonctionnement de l’ensemble afin d’avoir la possibilité d’agir efficacement à la source. Enfin, le développement durable fait appel notamment à la mobilisation des citoyens et à leur participation au processus de décision . Il vise à les associer aux projets qui les concernent et à trouver avec eux et l’ensemble des partenaires socio-économiques des solutions efficaces . Le développement durable repose ainsi sur la démocratie locale et l’approche citoyenne, qui implique de dépasser la simple information pour développer un véritable processus de concertation . L’agriculture biologique est un système qui prend en compte chacun des éléments précédents . En effet , au-delà de la simple apparence , ce mode de production a une réelle responsabilité pour l’avenir .’agriculture biologique est soutenu par une aide à la conversion dans le cadre du plan de développement rural suite à l’application du règlement communautaire de développement rural. Cette aide est accordée pendant la période où l’agriculteur modifie ses pratiques, période pendant laquelle il ne bénéficie pas encor de la certification et donc ne peut valoriser sa production au titre de l’agriculture biologique .’aide à la conversion faiblit depuis quelques années. La conversion à l’agriculture biologique représente un coût élevé pour l’agriculteur, il doit faire face à des contraintes qui ont tendance à précariser sa situation financière. La réglementation européenne prévoit qu’entre dépasse donc le bien être personnel de l’individu en devenant nécessaire pour l’avenir de la société et de la planète, c’est pourquoi elle entre totalement dans l’optique de développement durable .
Une conférence internationale ONU/FAO de mai 2007 sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire a conclu qu’à échelle mondiale, l’agriculture biologique, si elle est soutenue par une volonté politique peut
- contribuer à la sécurité alimentaire, dont des pays riches également menacés par la crise des énergies fossiles, les changements climatiques et certaines faiblesses de la chaîne alimentaire
- atténuer les impacts de nouveaux problèmes (dont changements climatiques grâce à une fixation améliorée du carbone du sol et une meilleure résilience
- renforcer la sécurité hydrique ( qualité de l'eau, moindres besoins en irrigation, restauration hydriques du sol, meilleurs rendements en cas de stress hydrique dû aux aléas climatiques )
- protéger l’agro biodiversité, et en garantir un usage durable - renforcer la suffisance nutritionnelle ( diversification accrue des aliments biologiques plus riches en micronutriments )
-stimuler le développement rural ( dans des zones où le seul choix est la min d’œuvre grâce aux ressources et savoir locaux ).